mercredi 8 février 2012

La chance à la farine


La chance à la farine

Il faut fariner, fariner, fariner... C'est une sujet qui nous travaille depuis que la semaine dernière François Hollande a été maculé de farine lors du grand raout de la fondation Abbé-Pierre à la porte de Versailles, à Paris. A travers cette mésaventure à laquelle le candidat socialiste n'a pas donné de suite (il n'a pas porté plainte) se pose portant une question essentielle en ces temps de campagne électorale: le farinage de candidat est-il un acte hautement politique ou la simple expression d'un mécontentement solitaire?
Ne plaisantons pas sur ce sujet, l'emploi de la farine comme vecteur de protestation est tout sauf innocent: la farine, c'est le blé, le froment, donc le pain, aliment de haute lutte pour les masses populaires. Combien de révolutions, de jacqueries ont été causées, de barricades érigées par la hausse du prix de la miche? Sans farine, le bon peuple est collé à la misère comme le feuilletage au plan de travail, la pâte brisée au moule à tarte. Il faut donc fariner, fariner, fariner...
C'est peu dire qu'au regard d'un farinage sérieux et argumenté, l'entartage est une fantaisie germanopratine pour cibles à chemises blanches et que le jet d'œufs est une mesquinerie coûteuse et vulgaire. La farine, ça c'est du sérieux. Vous en doutez encore? Sachez alors qu'elle est un puissant levier culinaire pour dépasser la lutte des classes dans l'assiette
source:Yahoo.fr

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